Lors du Sommet de la Terre en 1992 trois conventions majeures ont été établies dont la convention sur la diversité biologique des Nations Unies.
Il s’agit d’un traité international juridiquement contraignant poursuivant plusieurs objectifs parmi lesquels la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses composants ainsi que le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles qui y sont associées.
La conférence des Parties se réunit tous les deux ans et tous les dix ans un cadre mondial en faveur de la biodiversité est acté : celle de 2010 a adopté un plan stratégique pour la diversité biologique pour la période 2011-2020. La dernière COP biodiversité, la COP 15, a abouti en décembre 2022 à l’adoption d’un cadre mondial pour la biodiversité avec l’accord de Kungming Montréal pour la décennie 2020 fixant 23 cibles et quatre objectifs à l’horizon 2050. Ces quatre objectifs sont les suivants :
- Mettre un terme à l’extinction des espèces menacées dues à l’homme et diviser par dix le taux d’extinction de toutes les espèces d’ici à 2050 ;
- Utiliser et gérer durablement la biodiversité pour faire en sorte que les contributions de la nature à l’humanité soient appréciées, maintenues et renforcée ;
- Partager équitablement les avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques et de l’information sur les séquences numériques de ressources génétiques ;
- Faire en sorte que des moyens adéquats de mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité soient accessibles à toutes les parties, en particulier aux pays les moins avancés et aux petits Etats insulaires en développement.
Jusqu’au 1er novembre 2024 se déroule la COP 16 à Cali en Colombie. Les gouvernements vont analyser l’état de mise en œuvre du cadre mondial et évaluer les progrès par rapport aux objectifs fixés en 2022. Il s’agira notamment de fixer un cadre opérationnel de suivi des progrès ainsi que le calendrier des prochaines réunions.