L’intensité d’usage – optimiser l’occupation des bâtiments publics et privés – représente une opportunité exceptionnelle pour développer le potentiel des villes et libérer des espaces. Ses bénéfices sont en effet nombreux : environnementaux d’abord, avec une diminution des besoins en constructions neuves, une baisse de la consommation des ressources naturelles associées, un début de réponse aux impératifs du zéro artificialisation nette ; financiers aussi avec une réduction des coûts immobiliers et la création de nouvelles sources de revenus pour les propriétaires, etc.
L’Etude Cheuvreux – Michèle Raunet et Raphaël Léonetti – accompagne en tant qu’expert cette initiative.
Deux conférences ont eu lieu sur ce sujet au MIPIM 2024 :
– « De la densité à l’intensité d’usage : trajectoire d’une mutation métropolitaine » le mardi 12 mars. Zoom sur la Métropole du Grand Paris, un territoire dense qui doit opérer sa mutation et apprendre à multiplier les usages de son existant
– « Une alliance publique privée inédite pour intensifier l’usage de la ville existante et à venir : révélation des projets pilotes » le mercredi 13 mars, qui a permis de franchir une étape supplémentaire dans la mise en œuvre de la démarche initiée par l’Université de la Ville de Demain de la Fondation Palladio sous l’égide de la Fondation de France, en présentant les sites pilotes qui testeront la méthode.
Si intensifier de manière optimale les usages nécessite de tenir compte de certains aspects techniques, réglementaires, juridiques ou assurantiels, rien n’est cependant insurmontable.
Retrouvez le point de vue de Michèle Raunet dans l’article du Journal du Grand Paris « MIPIM 2024 – Intensités d’usages : les sites pilotes dévoilés au MIPIM » paru le 13 mars 2024 [accès abonnés]