Pour atteindre l’objectif affiché d’un « choc d’offre » de logements, en particulier sociaux, la loi ELAN prend trois paris pour le secteur du logement social. Le premier est que le regroupement autoritaire des organismes va améliorer leur efficacité. Le second est qu’une augmentation massive des ventes permettra à ces organismes de construire davantage. Le troisième est que l’assouplissement des règles entourant ces constructions – loi MOP et concours d’architecture – les accélérera et en diminuera le coût. Trois paris dont ni l’analyse historique ni les comparaisons internationales ne permettent de valider la pertinence. Tandis que les risques, en particulier pour la qualité des constructions, apparaissent bien réels.
[Accès abonnés] Un article d’Alice Fuchs-Cessot, publié dans AJDA n° 2/2019 – 21 janvier 2019, p. 100