« Le climat n’attend pas » relève Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo, chargé de l’architecture et de l’urbanisme. Ainsi, en attendant la finalisation de son nouveau plan local d’urbanisme bioclimatique, la Ville de Paris innove et se dote d’une Charte pour un aménagement durable et inclusif, impliquant à ses côtés les structures d’aménagement dont elle est actionnaire, la RATP et Espaces ferroviaires.
Ce nouvel outil pose un cadre riche, s’articulant autour de 4 chapitres, 19 sous-chapitres, 101 engagements et 6 annonces à visée sociale et écologique.
L’objectif de cette Charte est de pouvoir répondre collectivement aux objectifs de révision dudit PLU initié en 2020, et précisément, concevoir et faire vivre une ville plus mixte et inclusive, aménager une ville résiliente, écologique et frugale ainsi que co-élaborer les projets avec tous les acteurs concernés et de manière transverse.
Pour ce faire, une centaine d’engagements sont pris au travers de cette Charte, avec notamment l’engagement de créer les conditions de réversibilité des bâtiments en encourageant des modes constructifs adaptés et l’utilisation de matériaux déconstructibles et réemployables, ou encore, privilégier le fait de réhabiliter, réinventer, réparer plutôt que de chercher à construire une autre ville. En outre, les aménageurs s’engagent, aux côtés de la Ville de Paris, également à favoriser la mixité sociale et contribuer au développement de l’offre de logements accessibles à tous.
Pour mettre en œuvre ces 101 engagements, la Ville de Paris propose de lancer les Ateliers de l’aménagement de Paris, véritables lieux d’échanges, articulés autour de groupes de travail et de séminaires fondés sur des problématiques communes.