Le confinement a été propice à certaines réflexions sur le plan familial et patrimonial.
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En effet, la pandémie de Covid-19 a fait naître un besoin plus fort de protection des siens et a suscité chez certains des interrogations quant à la mise en œuvre de mandats de protection permettant d’anticiper la gestion de leurs biens par la personne de leur choix en cas d’incapacité future.
Pendant cette période, une recrudescence du nombre de demandes de testaments de français résidents en France et à l’étranger de tranche d’âge moyenne a également été constatée. En effet, le testament permet de planifier sa succession notamment dans un contexte international et d’organiser le partage de ses biens. Il reste également le meilleur moyen de protection pour les couples non mariés.
Dans le même temps, une hausse des héritages philanthropiques au profit des associations a été observée.
Pour répondre à ces préoccupations, le gouvernement a autorisé temporairement jusqu’au 10 août 2020 les actes notariés par voie électronique réclamés depuis longtemps par les notaires.
Retrouvez l’expertise d’Angélique Devaux dans l’article « Les testaments du Covid19 » – La vie n° 3912 – Août 2020 [Accès abonnés]