Afin de permettre à une société de faire face à ses besoins de trésorerie, sans pour autant procéder à une augmentation de capital, il est fréquent que ses associés lui consentent des avances. En contrepartie de ces versements, chaque associé dispose d’une créance à l’égard de la société, prenant comptablement la forme d’un compte courant d’associé, dont il peut en principe demander le remboursement à tout moment. Il en résulte que l’associé ajoute à cette qualité celle de créancier de la société à concurrence des sommes figurant à son compte courant.
Un article du Bulletin Cheuvreux n° 89 – Octobre 2017 p. 28 à retrouver ici